En ces temps particuliers, que chacun d’entre nous vit comme les autres et pourtant de manière singulière, une invitation à s’interroger sur soi-même pour vivre le présent.
- Qu’est ce que votre situation actuelle vous apporte d’inédit ? Est-ce bénéfique ou non ?
De quoi vous prive t-elle ? Est-ce bénéfique ou non ?
- Vous sentez-vous plus ou moins libre ? Par rapport à quoi ?
Quel rapport avez-vous aux objets techniques ? Quelle place prennent-ils dans la vie quotidienne ? Remplacent-ils ce dont vous êtes privés ?
Quelle relation entretenez-vous avec la Nature ? Quels sentiments lui sont attachés ?
- Comment vous situez-vous par rapport au reste de la société ? Cette place vous convient-elle ? Désirez-vous la modifier ?
- Quel rapport au temps vivez-vous ? Est-ce un rapport renouvelé ? En quoi ?
- Imaginez vos réponses à la sortie de crise, telle que vous l’envisagez aujourd’hui : en quoi les transformations dans votre vie personnelle préparent-elles la vie après le confinement ? Quels changements voulez-vous susciter ? Quels bouleversements craignez-vous de subir ? Quelles peurs devez-vous affronter ? Quelles graines avez-vous semé ?
- Quelles ressources intérieures pouvez-vous solliciter ? A quels soutiens (relations aux autres, aux animaux, aux plantes, philosophie, arts, religions, psychanalyse, pratiques méditatives…) entendez-vous recourir en ce sens ?
Pour ouvrir la réflexion, nous vous proposons ces mots de l’écrivain Jack London
N’attendez pas paresseusement que l’inspiration vienne toute seule : courez-lui après en brandissant une massue, et même si elle vous échappe vous finirez par obtenir des résultats qui ressembleront de manière frappante à ceux que l’on obtient lorsque l’on est inspiré.
Travaillez tout le temps : faites connaissance avec la terre, l’univers, la force et la matière ainsi qu’avec l’esprit qui se manifeste à travers la force et la matière, qu’il s’agisse d’un asticot ou d’une divinité. Tout ceci pour dire qu’il faut travailler, se créer une philosophie de l’existence. Peu importe que cette philosophie soit erronée, pourvu qu’on en ait une.
Jack London