Henry David THOREAU, pionnier de l’écologie

Henri David Thoreau

Face au réchauffement climatique, à la pollution grandissante et au saccage de la Nature, la philosophie interroge le rapport de l’homme au monde. Après Jacques Ellul, Bernard Charbonneau et Ivan Illich, nous vous proposons d’entrer dans l’œuvre de Thoreau (1817-1862), penseur désobéissant, père de l’écologie américaine naissante et inspirateur des modes d’actions de Gandhi et Martin Luther King.Construire sa cabane pour vivre au cœur de la forêt, désobéir à un gouvernement esclavagiste, rechercher en soi la confiance comme source de l’action vertueuse: Thoreau nous aide à penser le présent, dans une perspective écologiste plus que jamais féconde.

Jeudi 27 février de 18h30 à 20h, gratuit, Terre & Océan, Aquaforum de Bègles

« Femmes à la rue, femmes mises à nu »

ciné-débat les Invisibles

Un ciné-philo autour d’un film saisissant d’amour et d’humanité, les Invisibles, comédie française réalisée par Louis-Julien Petit (avec l’excellente Noémie Lvovsky), sortie en 2018. Cette « utopie égalitaire portée par des exclues de la vie » (Le Monde) peut nous aider à changer notre regard sur les femmes à la rue.

Projection suivie d’un débat, avec Virginie Lhérisson, (ex-directrice de la Halte 33), Mathilde Beauvois, co-directrice de la Cloche Nouvelle Aquitaine, Juliette Lautrain (chargée de développement du projet Merci Pour L’Invit’ en Gironde) et Juliette Roger du Squid. Quatre intervenantes pour quatre soutiens différents : le centre d’urgence, l’animation socio-culturelle, le réseau citoyen, le squat autonome.

Deux questions articulent le débat :

Pourquoi les femmes à la rue sont-elles invisibles ?

Parce qu’elles se cachent, se dissimulent, parce que la violence est encore plus forte contre elles que contre leurs homologues masculins. Le viol est une menace permanente. Aussi parce que certaines sont sans papiers et craignent d’être contrôlées. Beaucoup de personnes sans abri ne sont pas « reconnaissables ».

Parce qu’elles ont honte d’avoir été rejetées, exclues.

Parce que la société refuse de les voir. C’est une situation qu peut toucher tout le monde, et tout le monde préfère l’oublier.

Pourquoi les rendre visible ? Pour quelle visibilité ?

Parce qu’un regard et une parole, c’est rendre à l’autre sa dignité : le sentiment de respect témoigne du fait que chacun d’entre nous fait partie de l’humanité.

Parce qu’être à la rue c’est être isolé : rencontrer ces personnes, leur parler, faire avec elles c’est tisser du lien qui seul peut permettre de construire une vie sociale.

Parce qu’il faut se battre contre cette coupure entre exclus et inclus pour apprendre comment vivre dans une précarité de plus en plus généralisée.

Parce qu’il est nécessaire de se réapproprier l’espace public afin que la rencontre soit possible.

Parce qu’il faut révéler le scandale que constitue la mise en demeure pour les mères sans -abri de remettre leur(s) enfant(s) à l’aide sociale pour pouvoir être intégrée dans un dispositif.

9 mars 2020, 20h15, Cinéma Utopia, Place Camille Jullian, Bordeaux Tarif unique : 4,50 euros

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Donnie Darko

Donnie Darko - affiche

DONNIE DARKO
UN FILM DE RICHARD KELLY
AVEC JAKE GYLLENHAAL, JENA MALONE
ET DREW BARRYMORE EN VERSION RESTAURÉE 4K

« De quoi parle Donnie Darko ? Je n’en ai aucune idée – en tout cas, pas de façon consciente. Mais d’une certaine manière, j’ai toujours compris ce film. Le plus incroyable pour moi, sur le tournage, c’était que personne – pas même l’homme qui en est à l’origine – n’a jamais pu répondre simplement à cette question. Et paradoxalement, c’est cela même le sujet du film. Le fait qu’il n’existe aucune réponse à la moindre question. »
Jake Gyllenhaal

Voilà de quoi nous interroger ensemble après la séance sur la signification de ce film-culte, « mélange de teen-movie mélancolique et de thriller fantastique, » « voyage chaotique au cœur de la psyché d’un adolescent. »

Jeudi 20 février, 18h30, Cinéma le Festival, Bègles, séance suivie d’un débat animé par Florence Louis.

Ciné’philo à l’Utopia : nouvelles saisons 2020

Parce que les enfants ont besoin de réfléchir ensemble aux problématiques liées au dérèglement climatique, à la vie en société comme à la place des humains sur la terre… Dans le cadre des Juniors du développement durable, chaque saison, un film à destination des scolaires est proposé en matinée au cinéma Utopia, suivi d’un débat autour des questions écologiques, animé par l’association Philosphères. Séance réservée aux centres d’animation le mercredi matin.

Séances de PRINTEMPS 

Dilili à Paris, Michel Ocelot, animation, 1h35, 2018. Du 23 au 27 mars 2020 au matin

Dilili est une petite fille qui découvre le sublime Paris des années 1900, ses grandes figures mais aussi ses préjugés racistes et sexistes…
thématique : Cohésion sociale et solidarité

Cycle 2 et 3 avec une question choisie par les enfants :

  • Toute inégalité est-elle une injustice ?
  • Avons-nous vraiment tous les mêmes droits ?

Séances d’ETE

L’extraordinaire voyage de Marona, Anca Damian, 1h32, 2019

Marona est une chienne qui se remémore les péripéties d’une vie passée auprès de différents maîtres. (Ecoutez la réalisatrice dans la Grande table sur France Culture)

thématique : Biodiversité

Cycle 2 et 3 avec une question choisie par les enfants  :

  • Les animaux ont-ils la même vie que les humains ?
  • Pouvons-nous vivre sans les animaux ?

Une ou deux classes par séance, 4 euros par élève, gratuit pour les accompagnateurs. Débat avec Philosphères financé par Bordeaux Métropole pour les scolaires (action de sensibilisation), 30 mn.

Résa : http://www.juniorsdudd.bordeaux-metropole.fr/ juniorsdudd@bordeaux-metropole.fr

Renseignements : Association PHILOSPHERES philospheres@leflog.net 06 77 60 53 90

Que 2020 nourrisse votre désir de philosophie !

« Not all those who wander are lost » écrit Tolkien : que cette année nous offre l’opportunité d’ouvrir grand nos esprits pour cultiver notre capacité de penser librement.

« Dans une pareille situation, que peuvent faire ceux qui s’obstinent encore, envers et contre tout, à respecter la dignité humaine en eux-mêmes et chez autrui ?

Rien, sinon s’efforcer de mettre un peu de jeu dans les rouages de la machine qui nous broie ; saisir toutes les occasions de réveiller un peu la pensée partout où ils peuvent ; favoriser tout ce qui est susceptible, dans les domaines de la politique, de l’économie ou de la technique, de laisser çà et là à l’individu une certain liberté de mouvements à l’intérieur des liens dont l’entoure l’organisation sociale. »

Simone Weil, Réflexions sur les causes de la liberté et de l’oppression sociale, Paris, 1955, Gallimard (Folio essais),146, 149-151

Merci à Jean-Philippe Qadri pour le rappel de cette citation !

Détours d’enfance : un atelier pour ados à la Maison des Métallos

Toi qui grandis, que fais-tu de ton enfance ?

Tu grandis, tu fais comme si, tu joues comme les adultes, tu penses contre les adultes… Toi, qui grandis, que fais-tu de ton enfance ? 

En amont du spectacle Les Grands, partons à la recherche de l’enfance, celle « qui n’est pas un âge de la vie et qui ne passe pas », comme l’écrivait Jean-François Lyotard. Une expérience de pensée collective qui ne requiert aucune formation préalable mais se nourrit de l’expérience de chacun dans toute sa diversité. 

Un atelier pour ados (11-15 ans) proposé dans le cadre d’On reste à l’échelle de la vie, à la Maison des Métallos, un mois consacré au travail de Fanny de Chaillé !

08 février – 16h30 à la Maison des Métallos 94 Rue Jean-Pierre Timbaud, 75011 Paris

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